AFFIRMATION PHILOSOPHIQUE

Publié le par cepak-courcelles



Les Esprits ne sont plus une chose incertaine,
Effets de songes vains que l’on conçoit à peine,
Ils ont leur raison d’être et leur suprême loi ;
Chacun, selon son gré, peut en faire l’étude,
Et par son examen changer en certitude,
Les vestiges croulants d’une mourante foi.

Mais la foi ne meurt pas, la raison éternelle,
Lui donne un sur appui qui la rend immortelle,
Et la met à l’abri des fantoches railleurs,
Car, quels sont ces hardis qui traitent de fantômes
Les esprits du Seigneur ? Ce sont de faibles hommes,
Qui glissent sur la terre et vont tomber ailleurs !

Ils tombent et pourtant l’orgueil qui les domine,
Les pousses à mépriser la puissance divine,
C’est l’ombre qui prétend étouffer la clarté,
C’est la nuit combattant le jour qui nous éclaire,
La nuit sombre voulant éteindre la lumière,
Le mensonge luttant contre la vérité !
Lutte stérile et vaine,
Ils n’effaceront pas les lois de l’âme humaine,
Ces lois que burina la main du Créateur,
Non sur la dure pierre apportée à Moise,
Mais dans le cœur humain, cette terre promise
D’où jaillit toute joie et toute âpre douleur !

Deux pôles opposés : La douleur et la joie !
Deux sentiments profonds que tour à tour envoie,
La justice Divine au travailleur humain,
La joie est au devoir la saine récompense,
La douleur est l’effet d’une juste sentence,
La peine du passé, l’espoir du lendemain.

L’espérance est ainsi assurée,
Pour chacun la justice est ainsi mesurée,
Point de caprices vain, les œuvres font loi,
Si l’être qui ressent ou bonheur ou souffrance,
En cherche l’origine, il peut en assurance,
Se dire fermement : L’origine est moi !

E. Cordurié.

NOUS SOMMES DES COMPAGNONS DE LA MÊME CONSTRUCTION, DES COMPAGNONS DE LA MÊME CAUSE.

Bezerra de Menezes

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